Une histoire d'amour pendant la Seconde Guerre Mondiale entre un jeune violoncelliste virtuose japonnais Ken et sa luthière française Hortense.
La musique de Bach nous accompagne et nous console au fil de ce beau roman. Malgré la tristesse de l'époque, les disparitions, les morts, il y a cette volonté de laisser une trace d'humanité grâce à l'amour de la musique universelle. Le fil conducteur de l'histoire est ce violoncelle précieux un Goffriller de 1712 qui cache un secret... qui sera découvert 70 ans plus tard par une jeune luthière Pamina.
Akira Mizubayashi est un auteur de nationalité japonaise mais qui écrit en français. Au Japon, il a été professeur de français à l'université, de 1983 à 2017. Il rédige son premier livre dans la langue de Molière en 2011, alors qu'il est âgé de 59 ans !
Dans Les Suites Inoubliables, il nous montre l'horreur de la guerre du côté japonnais.Ses personnages sont tous habités par une même passion mélomane, pointant chacune à sa façon l’horreur de la guerre.
La musique y est décrit comme un recours contre la folie des hommes, elle unit les générations par-delà la mort et les relie dans l’amour d’une même langue.
Il est fascinant de lire un auteur dont le français n'est pas la langue maternelle et qui écrit si bien !
Ce roman vous tient en haleine du début jusqu'à la fin.
Tous ses détails sur le métier de la lutherie, sur la musique, sur les œuvres et les compositeurs, cette façon de ressentir la musique et de la décrire me font penser que Akira Mizubayashi est un passionné de musique et peut être même qu'il a été musicien dans une autre vie !
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